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Storytelling vs stratégie narrative : apprenez à les différencier

Force est de constater que le storytelling est dans toutes les bouches, que certains en font leur coeur de métier, leur expertise… mais que d’autres, dont je suis, ne l’utilise que comme un outil spécifique, très efficace et performant certes mais qui n’est qu’un outil parmi d’autres dans l’éventail des outils narratifs. Dans la vidéo ci-dessous, vous apprendrez à distinguer les deux et à bien comprendre pourquoi je n’utilise pas à coup sûr le storytelling, quelles sont les limites du storytelling et pourquoi une approche intégrative et holistique du narratif lié au cognitif et comportemental s’impose.

Pour toutes celles et tous ceux qui n’auraient pas le temps de visionner la vidéo, sachez qu’il existe 3 niveaux de compréhensions du narratif :

  • le niveau du storytelling simple qui s’empare du récit mais le déconnecte peu ou prou du narrateur. C’est l’outil privilégié pour construire des scénarios, des prises de paroles du copywriting, voire des campagnes de publicités, de communication, de contenus voire des plans de communication. C’est le niveau de prise de contrôle et de maîtrise de l’histoire proposée. On se focalise sur l’histoire, sur le récit mais sans prendre le temps (ou en faisant semblant de ne pas le prendre) de véritablement prendre en compte  le narrateur et ses fonctions « diégétiques ». Que ce soit pour une personne, une marque, un groupe ou une organisation, cette mimesis, c’est à dire ce qu’elle montre, permet de mettre en ordre narratif le contenu ou l’expérience proposée. C’est une « imitation » du réel qui part de l’imaginaire et qui essaie d’appliquer au réel certaines règles censées régir la fiction.
  • le niveau de l’approche narrative qui s’empare du récit en le reconnectant au narrateur c’est à dire à la diegesis, c’est à dire ce qu’il raconte – savoir qui parle, avec quel récit, avec quelle vision du monde, pourquoi, comment, dans quelle perspective de « vouloir dire » et donc de relation dynamique temporelle entre l’énonciateur et l’énoncé qui se déplace entre reconstruction du passé, du présent et du futur. C’est une approche qui a été formalisée par des anthropologues, des psychologues, des thérapeutes et des coachs. Elle considère que nos identités sont des identités narratives en relation et avec l’imaginaire et avec la logistique dans lesquels elles se déploient.  Ces identités narratives sont basées sur des récits que nous nous racontons à nous-mêmes et qui sont négociées socialement et rejoignent certaines des considérations des sciences comportementales sur le « self narratif ».  Cette approche part du réel et explore l’imaginaire des personnes et des groupes. Cette approche d’exploration narrative certes mais aussi ethnographique, linguistique et comportementale constitue une véritable enquête, c’est à dire une véritable analyse qualitative. Cette enquête permet de savoir dans quel type de récit se perçoit la personne et comment elle conçoit « narrativement » des relations avec les autres, les choses et son environnement. Cette enquête dispose d’outils, méthodologies et d’approches spécifiques en Sciences Humaines et Sociales mais aussi en sciences neurocomportementales .
  • le niveau des stratégies narratives qui hybrident les deux et reconnectent le récit au contexte c’est à dire au cognitif et au comportemental. En effet en comprenant et analysant ce qui compte, ce qui a de la valeur cognitive et émotionnelle dans les récits ordinaires externes ou internalisés des personnes ou des groupes sociaux, il est possible de suivre leurs ontologies – Ensemble des étiquettes et catégories qui leur permet d’avoir un rapport avec le « réel » ordinaire . Cette compréhension et cette analyse proprement anthropologique et cognitive de la valeur perçue en contexte nous permet de mettre en rapport leurs perspectives dans des situations comportementales situées précises. Et c’est ainsi que l’on passe du repérage de la valeur subjective de leur récit au comportement.  Et c’est ainsi que le récit stratégique est reconnecté au récit commun, que le design fiction permet d’éclairer les besoins de tous et de chacun et surtout, que la valeur devient perceptible pour engager, stimuler les décisions, porter les normes, usages et les comportement désirés.

Et si, grâce au narratif, à l’anthropologie et aux neurosciences, on passait du sens à l’expérience du sens?

Et si on prenait en compte les expériences humaines à leurs justes valeurs ? La science et notamment les sciences comportementales ainsi que les neurosciences cognitives nous y invitent tous les jours davantage. Pour elles en effet, les comportements sont liés à des contextes, des perceptions subjectives, des biais et des insights éminemment émotionnels et intuitifs.

Mon objectif :

vous aider à passer de l’idée au récit stratégique efficient et à l’opérationnel efficace.

Comment?

En explorant et en mettant en œuvre sous votre contrôle :

  • les narratifs adaptés,
  • les imaginaires appropriés,
  • les usages intuitifs
  • et les expériences résonantes

pour vos clients, vos collaborateurs, vos usagers…

Et ainsi passer, avec les stratégies narratives, de l’intention réalisatrice à l’intention motrice !

LES STRATEGIES NARRATIVES,

Interventions basées sur les principes des Sciences Humaines et Sociales,

A savoir, entre autres : la narratologie, l’anthropologie, la linguistique & les sciences comportementales et neurocognitives

 

 

 

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